
24-06-2020
Blogue
La vie dans un éco quartier
C’est en 1989 qu’un petit groupe de sept personnes déménagent sur un terrain de 87 acres en Oregon, aux États-Unis, dans l’intention d’y fonder ce qui deviendra un des plus grands exemples d’éco village moderne en Amérique. Avec un peu plus d’une vingtaine d’habitants, cette communauté a encore aujourd’hui comme mission d’éduquer et de former les gens sur un mode de vie durable, sain et plus autonome. Cet endroit au caractère unique suscite l’intérêt depuis de nombreuses années, et l’idée a graduellement fait son chemin un peu partout dans le monde. Qu’est-ce qui définit un éco village / éco quartier et pourquoi autant de gens s’intéressent-ils à ce mode de vie?

crédit photo: Emmanuelle Roberge
Des valeurs en commun
Un des premiers gestes posés dans la constitution d’un éco quartier est l’établissement des valeurs qui le définissent. De cette manière, toutes les étapes qui suivront seront réalisées en fonctions de ces paramètres : l’emplacement du terrain, le dimensionnement et la quantité de lots, la mise en place d’une zone en commun et les méthodes de construction des habitations ne sont que quelques exemples des éléments pensés en fonction des futurs habitants. Typiquement, trois modèles de développement se retrouvent partout au Québec : la ville, avec une grande densité, de nombreux services mais peu d’espace privé; les banlieues, qui offrent des maisons et terrains en série; et la campagne, de vastes endroits de nature mais souvent isolés de la communauté et des services.
Alors que l’éco village historique se retrouve souvent au beau milieu de la nature, l’éco quartier moderne s’inscrit dans un milieu beaucoup plus urbain, permettant l’accès aux points d’intérêts, commerces et transport en commun. Grâce à l’implantation d’une charte architecturale et écologique, les propriétaires assurent la protection de l’environnement, en plus d’encadrer la qualité énergétique et esthétique des futures résidences. En fonction des normes et contraintes, une sélection naturelle est provoquée, créant ainsi un ensemble de participants partageant plus de valeurs et intérêts. Plusieurs études démontrent qu’en facilitant les liens et en renforçant le sentiment communautaire, on améliore grandement la qualité de vie et la satisfaction des résidents.
Au revoir au jugement et aux critiques. Bonjour l’entraide, le soutient et les fêtes de voisins!
Avoir plus pour moins
Habiter une communauté, c’est aussi choisir de mettre en commun, à différents degrés. En acceptant d’avoir un terrain privé un peu plus petit et en adoptant quelques pratiques au niveau personnel (conservation d’arbres sur le terrain, résidences compactes qui dégagent le sol, orientation solaire passive du bâtiment) on gagne beaucoup . Car posséder un terrain gigantesque, avoir un sentier pour faire son jogging ou une promenade à vélo, construire des jeux pour les enfants, avoir accès à un point d’eau et à une piste cyclable, c’est tout un défi. Autant financièrement qu’en temps investi. C’est pourquoi un éco quartier se démarque des développements immobiliers conventionnels : en plus de développer de façon durable, les résidents peuvent bénéficier des espaces mis en conservation et emménagés pour profiter de la nature environnante, sans payer plus cher pour en profiter.
Un projet pour vous
Vous avez envie d’habiter autrement? Fonder une communauté et entreprendre la création d’un éco quartier est un projet fort exigeant, qui requiert beaucoup de ressources et d’expertise. Fort heureusement, quelques entreprises visionnaires s’allient afin de redéfinir la manière de développer. En Estrie, les Boisés Urbanéco proposent un milieu de vie unique à valeur ajoutée, à quelques pas de la plage municipale du Petit Lac Magog. Les 14 premiers lots se démarquent par l’emplacement de choix et l’accessibilité du projet.
Sources images:
La Fête des voisins célébrée à East Broughton et Sacré-Cœur-de-Jésus
La Fête des voisins célébrée à East Broughton et Sacré-Cœur-de-Jésus
http://www.cnplm-magog.net/on-parle-de-nous/attachment/jeuxphotovoile10